Cette église a une très longue histoire. Dans les années 1880 - 1881, la station de Juan les Pins est créée. Dans le lotissement de Monsieur MACE, un emplacement est réservé pour la construction d’une grande église du nom de Saint CHARLES (en l’honneur de l’Evêque de Monaco) au centre de Juan les Pins. Faute de moyens financiers, le projet est abandonné. Il ne reste plus que le nom de la rue. Sous l’impulsion de la Duchesse de VALLOMBROSA et de Madame de VILMORIN, un autre projet va être mené à son terme. En 1884 l’apôtre des enfants, DON BOSCO (1815 – 1888), est invité avec son architecte et la construction d’une église est décidée. Il fallut 10 ans au chanoine ROSTAN pour trouver une congrégation. Enfin l’abbé JOLIVET s’adresse à la personne du Père NOUVELLE, Vicaire Général de l’Oratoire de France qui donne son accord et le 3 juin 1898 le Père BOUAT est chargé du dossier. Les terrains sont achetés par Monsieur HENRY de VILMORIN. La société anonyme immobilière Notre Dame de la Pinède est constituée le 3 décembre 1898 et la construction peut commencer. Les travaux sont terminés en fin d’année 1899, la communauté est constituée de trois Oratoriens.
L’église est bénie le 4 février 1900 par Monseigneur CHAPON.
En 1923, le terrain mitoyen de 6 450m2 est acheté pour agrandir l’orphelinat existant depuis 1901. En 1926, l’agrandissement de l’église fut confié aux architectes MARI et FERAUD. Le 10 avril 1927 Monseigneur RICARD bénit la première pierre, les travaux sont terminés pour la fête nationale de 1929, la bénédiction a lieu le 26 février 1931 par Monseigneur REMOND, évêque de Nice.
Les vitraux sont confectionnés dans les ateliers S.A Maumejean Frères - Paris - Hendaye. Le chemin de croix a été offert par Mr & Mme AULAGNE entre 1955 – 1960.
En 1956 – 1957, nouvel agrandissement, une travée est ajoutée avec tribune, baptistère et une nouvelle façade.
En 1961 – 1962, la chapelle du Rosaire est ajoutée à l’ensemble. Elle est dédiée à la Vierge MARIE et ornée de sept vitraux réalisés par Pierre GAUDIN. (photo ci-contre). Le vitrail central évoque le mystère de l’Assomption.
